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Les effets des régimes

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Les régimes sont inefficaces et dangereux

Les régimes consistent à imposer volontairement à son organisme un mode de pénurie. Celui-ci conduit inévitablement à une prise de poids à terme. Ils sont donc inefficaces.

Il faut cependant connaître les dangers inhérents aux régimes :

Les régimes favorisent les troubles du comportement alimentaire

La restriction conduit le plus souvent à une alternance d'états d'hypervigilance et de contrôle alimentaire strict où on mange peu et seulement les aliments autorisés, et d'états de pertes de contrôle compulsives, dans lesquelles on mange tout ce qu'on s'interdisait.

La prescription massive des régimes alimentaires revient à institutionnaliser un trouble du comportement alimentaire.

Lorsqu'on présente des compulsions alimentaires, il est illusoire de croire qu'un contrôle plus strict en viendra à bout. Cela ne fera en fait qu'aggraver ce double état alternant hypercontrôle et pertes de contrôle.

Il convient au contraire de traiter les troubles du comportement alimentaire en premier lieu, de façon prioritaire.

Les régimes conduisent à perdre les sensations de faim et de satiété

Le régime peut être considéré comme la traduction d'un trouble du comportement alimentaire dans lequel le sujet abandonne ses propres sensations de faim et de rassasiement pour s'en remettre à des consignes extérieures à lui-même. Le régime traduit à la fois ce trouble en même temps qu'il contribue à l'aggraver.

Les régimes conduisent à l'autodépréciation et la dépression

Croire en un régime, puis échouer à maigrir ou à rester mince, rester gros ou retrouver ses kilos est vécu comme un échec personnel, la preuve de son manque de valeur, de son incapacité à maîtriser une donnée fondamentale de son existence.

Le fait qu'on considère la minceur comme la condition nécessaire pour réaliser ses objectifs de vie renforce encore la déception.

L'entourage participe souvent à ce sentiment d'autodépréciation en reprochant au malade son manque de volonté dans le suivi du régime. L'argument le plus utilisé est "J'y arrive bien ! Pourquoi pas toi ?". (Voir idées fausses)

Quand faire des régimes devient un moyen de se fuir soi-même...

On a échoué à maigrir, mais peut-être réussira-t-on mieux la prochaine fois. On tente une nouvelle méthode comme on achète un billet de Loto, avec l'espoir fou que cette fois-ci sera la bonne.

L'obsession de maigrir, le combat contre ses envies de nourriture, la succession des pertes et des reprises pondérales, tout cela finit par devenir un mode de vie. Au départ, on pense qu'on va maigrir pour pouvoir enfin vivre. A l'arrivée, on ne vit plus que pour maigrir.

Vous trouverez aussi un peu plus loin l'avis de la NAAFA sur les régimes.

La restriction cognitive

La restriction cognitive consiste à manger sans tenir compte des informations que nous fournit notre organisme par le moyen des sensations de faim et de satiété. On mange selon des plans préétablis, dans des quantités préétablies. Ainsi que l’ont montré les travaux de J. Polivy et Herman à partir des années 1975, on ne mange donc plus par faim et on ne s’arrête pas de manger parce qu’on est rassasié, mais on se fie à ses croyances concernant les aliments mangés, le côté plus ou moins " grossissant " qu’on leur prête.

On ne fait donc plus confiance à son corps et à ses systèmes de régulation. Comme on mange moins afin de maigrir, la faim et l’appétence pour les aliments riches en calories s’en trouve exacerbée, ce qui oblige à une lutte permanente contre ses désirs alimentaires, ce vers quoi nous porte nos goûts.

Il est de tradition dans la quasi-totalité des régimes, de diaboliser certains aliments dits "grossissants", et d'idéaliser certains autres, qui sont censés faire maigrir ou en tout cas ne pas faire grossir. La tendance aujourd'hui est de s'en prendre aux aliments gras, alors qu'il y a une vingtaine d'années, on interdisait plutôt les aliments sucrés.

Mais le tabou institué sur certains aliments ne fait que les rendre plus attirants : l'institution de tabous alimentaires favorise la perte de contrôle et dès lors qu'on aura consommé une petite quantité d'aliment tabou et qu'on aura transgressé l'interdit qu'on s'était fixé, on mangera sans limite. La règle du "tout ou rien" gouverne l'alimentation.

Faire barrage à ses désirs alimentaires oblige à étouffer ses émotions et sensations, ses pensées personnelles, qui risqueraient de nous détourner de notre effort. Cette coupure avec son monde intérieur va de pair avec un centrage de l'attention sur le monde extérieur et les autres, d'où une hyperempathie fréquente chez les obèses.

 

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