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Les régimes sont inefficaces et dangereuxLes régimes consistent à imposer volontairement à son organisme un mode de pénurie. Celui-ci conduit inévitablement à une prise de poids à terme. Ils sont donc inefficaces. Il faut cependant connaître les dangers inhérents aux régimes :
L'obsession de maigrir, le combat contre ses envies de nourriture, la succession des pertes et des reprises pondérales, tout cela finit par devenir un mode de vie. Au départ, on pense qu'on va maigrir pour pouvoir enfin vivre. A l'arrivée, on ne vit plus que pour maigrir. Vous trouverez aussi un peu plus loin l'avis de la NAAFA sur les régimes. La restriction cognitiveLa restriction cognitive consiste à manger sans tenir compte des
informations que nous fournit notre organisme par le moyen des sensations de
faim et de satiété. On mange selon des plans préétablis, dans des quantités
préétablies. Ainsi que l’ont montré les travaux de J. Polivy et Herman à
partir des années 1975, on ne mange donc plus par faim et on ne s’arrête pas
de manger parce qu’on est rassasié, mais on se fie à ses croyances
concernant les aliments mangés, le côté plus ou moins " grossissant
" qu’on leur prête. Il est de tradition dans la quasi-totalité des régimes, de diaboliser certains aliments dits "grossissants", et d'idéaliser certains autres, qui sont censés faire maigrir ou en tout cas ne pas faire grossir. La tendance aujourd'hui est de s'en prendre aux aliments gras, alors qu'il y a une vingtaine d'années, on interdisait plutôt les aliments sucrés. Mais le tabou institué sur certains aliments ne fait que les rendre plus attirants : l'institution de tabous alimentaires favorise la perte de contrôle et dès lors qu'on aura consommé une petite quantité d'aliment tabou et qu'on aura transgressé l'interdit qu'on s'était fixé, on mangera sans limite. La règle du "tout ou rien" gouverne l'alimentation. Faire barrage à ses désirs alimentaires oblige à étouffer ses émotions et sensations, ses pensées personnelles, qui risqueraient de nous détourner de notre effort. Cette coupure avec son monde intérieur va de pair avec un centrage de l'attention sur le monde extérieur et les autres, d'où une hyperempathie fréquente chez les obèses. |
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