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Les régimes végétariens

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Les régimes

On distingue les régimes végétariens, végétaliens et macrobiotiques.

Ces régimes s’inscrivent en principe dans un cadre plus large, de nature philosophique ou religieuse. Mais certains veulent aussi en faire des régimes amincissants.

Le végétarisme

Afin de ne pas avoir de carence en acides aminés essentiels, l'alimentation végétarienne combine les céréales sous diverses formes (riz, blé, maïs, seigle, sarrasin), et les légumineuses (pois et haricots secs, lentilles, soja) et oléagineux. Sont supprimés de l'alimentation la viande et le poisson, mais certains de leurs sous-produits sont autorisés, comme le lait et les œufs. Une grande place est également réservée aux légumes et aux fruits.

Mais de nombreuses règles interviennent aussi dans le choix des produits, la préparation des repas et leur déroulement. Ainsi faut-il toujours privilégier les produits les plus " naturels " :

sucre roux ou miel à la place du sucre raffiné ;

le pain complet remplace le pain blanc ;

de même, les céréales complètes sont préférées aux autres céréales, plus raffinées ;

le sel " naturel ", marin, remplace le sel fin ;

les fruits et légumes garantis " sans engrais chimiques " sont recherchés en priorité.

De cette règle découle aussi directement la préférence pour les produits frais, et le rejet des aliments conservés, de quelque manière que ce soit. Par ailleurs, les excitants, comme le café ou le thé, sont refusés au profit d'autres infusions et décoctions (infusions de sauge, de ronce, de romarin, etc.). Enfin, la consommation d'alcool est exceptionnelle parmi les végétariens.

Le repas végétarien débute en général par un plat de crudités, lequel sera suivi par le plat de céréales, légumineuses ou légumes. Cet ordre chronologique, le cru avant le cuit, est un des grands principes végétariens, car le fait de manger les crudités en début de repas facilite leur assimilation, ce qui supprime les troubles de la digestion. Ces deux plats sont parfois suivis d'un dessert, mais rarement d'un fruit : il est en effet préférable de les manger en dehors des repas.

Les deux repas du midi et du soir se ressemblent, bien que ce dernier soit en général moins copieux, et le repas du matin est fréquemment sauté par les végétariens, qui préfèrent garder un jeûne " salutaire " jusqu'au déjeuner.

Le végétalisme

Encore plus strict que le végétarisme, ce régime interdit en outre les sous-produits d'origine animale. Ainsi le lait, les œufs, le beurre n'apparaissent pas dans un repas végétalien, ni dans sa préparation. Les autres principes du végétarisme sont maintenus, notamment l'agencement des repas, qui débutent également avec un plat de crudités. Les légumes cuits le seront à la vapeur ou à l'étouffée, pour permettre la conservation optimale des vitamines, sels minéraux et oligo-éléments.

Il faut veiller à toujours associer aux céréales des légumes secs ou des légumineuses, et à varier les menus, autant que faire se peut. Certains le conseillent, mais seulement sur des périodes de courte durée. Il s'agit alors, en quelque sorte, d'une véritable " cure de désintoxication ", si l'on considère que les produits animaliers apportent beaucoup de déchets, difficiles à éliminer par le corps humain.

Les règles de la macrobiotique

Le terme de macrobiotique est composé à partir des éléments grecs "macro", grand, et " bio ", la vie. Il s'agit d'une philosophie japonaise, fondée sur des règles d'hygiène alimentaire, dont le but serait de vivre mieux et plus longtemps. Ces règles, établies par G. Oshawa, introduisent un équilibre entre le Yin et le Yang : chaque aliment est donc classé dans l'une de ces deux catégories.

En ce qui concerne les végétaux, les aliments Yin sont ceux qui poussent rapidement, au printemps ou en été, qui ont des racines superficielles : ils sont assimilés à une force féminine. Les aliments Yang sont de saison automnale ou hivernale, ils poussent lentement et ont des racines profondes : ils sont assimilés à une force masculine. Les légumes plutôt sombres sont Yin, alors que les légumes dont la coloration varie du jaune au rouge sont plutôt Yang.

Certains aliments sont à cheval entre le Yin et le Yang, du fait de ces divers critères de jugement : la tomate, par exemple, pourrait être Yang, à cause de sa couleur, mais elle est en fait Yin, en raison de ses autres caractéristiques.

Quant aux céréales et à la viande, elles sont en général Yang mais, là aussi, il existe de nombreuses exceptions.

De même, la préparation des aliments peut les faire passer d'une classe à une autre. Par exemple, une cuisson longue ou à feu vif rend " Yang " un aliment " Yin ". Les macrobiotistes conseillent donc une cuisson courte et à feu doux.

Mais le principe de base de la macrobiotique est le respect de l'équilibre entre les aliments Yin et les aliments Yang, équilibre qui varie en fonction du sexe et de l'âge.

YIN

YANG

crudités

céréales

aubergine

ail et oignon

lait de vache

lait de chèvre

yaourt

piment

poisson

viande de mouton

pomme de terre

viande de bœuf

viande de porc

poulet

raisin

poire et pomme

Certains aliments sont idéaux, car ils comportent un équilibre naturel entre le Yin et le Yang, comme le riz, qui constitue, avec les autres céréales et les légumes, le fondement de l'alimentation macrobiotique.

En revanche, il est déconseillé de manger trop de viande, et il en est de même pour certains fruits, à l'instar de l'ananas, de la banane ou de l'orange. Enfin, quel que soit l'aliment, il faut le mastiquer longtemps.

On constate donc que, mis à part la classification Yin et Yang, dont on a vu les limites et le peu de fondement scientifique, les règles de la macrobiotique sont assez proches du végétarisme et du fletcherisme (Fletcher est l'instigateur d'une théorie qui repose essentiellement sur la nécessité de bien mastiquer les aliments).

Les effets

L'efficacité de ces régimes est bonne. Ces modes alimentaires s’avèrent effectivement des méthodes amaigrissantes efficaces.

Il est moral que tout péché soit puni. Ainsi en ira-t-il de la reprise de consommation de produits animaux !

Mais, alors qu’on croit manger "sain" en respectant les règles du végétarisme, du végétalisme ou de la macrobiotique, on risque surtout de manger "carencé". Certains acides aminés indispensables, le fer, diverses vitamines manquent souvent. En fait, évacuer les produits animaux de l’alimentation sans pour autant souffrir de carences nécessite une bonne connaissance de la diététique et une gestion quotidienne de son équilibre nutritionnel. Il s’agit donc là de méthodes hasardeuses pour l’amateur non éclairé.

 

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