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Y a-t-il un profil psychologique des gros ?Dans les années 50, on comprenait la problématique des gros comme le reflet d'une personnalité orale, c'est-à-dire dominée par l'avidité, les comportements excessifs, la grande versatilité des sentiments. Dans les années 70, la mode était à "la personnalité psychosomatique" et on parlait de personnes ayant des difficultés à prendre conscience de leurs états émotionnels, incapables de repérer les conflits psychologiques qui les agitent, si bien qu'elles mangeaient quand d'autres étaient tristes ou anxieux. La mode, ces dernières décennies, est plutôt de rapprocher la problématique de l'obèse, incapable de maîtriser ses prises alimentaires (!), de celle du toxicomane. Les gros sont-ils des caméléons ?Il est frappant de remarquer comme tous les médecins qui s'occupent de personnes en surpoids voient des patients qui sont tels qu'ils les décrivent :
Déficit en estime de soiEn fait, les gros semblent souffrir d'un déficit d'estime de soi qui les pousse à adopter la position de leur interlocuteur. Il n'est alors pas surprenant que les médecins ont tant de mal à cerner les obèses et en donnent des descriptions si contradictoires. L'obèse doit donc apprendre à vivre par lui-même et pour lui même et pour cela, renouer avec lui-même et s'accepter. Pour en savoir plus...Maigrir c'est dans la tête, Dr Gérard Apfeldorfer, Éditions Odile Jacob, mars 1997. |
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