Enfin, viennent ceux qui n'appartiennent à aucun de ces cercles, les
"étrangers", avec lesquels nous n'avons aucune empathie et qui nous
sont au mieux indifférents, au pire inquiétants ou menaçants.
Le 3ème cercle
Les relations avec les personnes du 3ème cercles sont conduites par les
codes sociaux. Nous sommes ainsi tour à tour automobiliste, piéton, client,
salarié, etc. Nous nous identifions à notre rôle et le jouons avec
application.
Les personnes que nous fréquentons dans ce troisième cercle sont donc des
inconnus ou des quasi inconnus. Pour savoir à qui nous avons à faire, nous ne
pouvons nous fier qu'aux apparences, et en particulier à leurs atours et à
leur prestance.
Sur ce terrain, les obèses sont d'emblée désavantagés : ils sont
considérés comme manquant de volonté, ayant tendance à se laisser aller,
plus dépendants, moins beaux...
La réprobation ou la condescendance dont elles sont victimes faussent
les relations sociales des personnes en surpoids.
Elles réagissent alors souvent par l'évitement et tentent de limiter les
échanges sociaux problématiques. Les lieux publics, les salles de spectacle,
les transports en commun deviennent des lieux redoutés, d'autant que les
sièges sont bien souvent étriqués et inadaptés aux grands ou aux obèses.
D'autres adoptent une attitude joviale, enjouée. Ils vont au-devant des
autres, coupant court à toute tentative d'ostracisme. Leurs interlocuteurs en
concluent qu'elles acceptent bien leur surpoids. Certes, la souffrance demeure
invisible et permet des rapports normaux, mais la la fausseté et l'amertume
deviennent le lot quotidien des obèses.
Le 2ème cercle
Les personnes de ce 2ème cercles ont la possibilité de ne pas s'en tenir
uniquement aux apparences pour se forger une opinion : ce sont nos voisins,
notre famille éloignée, nos collègues, etc..
Le secret de bonnes relations dans ce 2ème cercle est le donnant-donnant :
les relations ne sont satisfaisantes et durables qui si chacun donne et reçoit
en proportion identique. Or l'hyperempathique a tendance à trop donner et à ne
pas demander son dû. Il ne pourra donc établir des relations satisfaisantes
que très difficilement.
Le 1er cercle
Avec les intimes du 1er cercle, nous avons des relations intenses sur le plan
affectif, en règle générale durant la vie entière.
La séduction
On peut séduire sans qu'il soit question de sexe, par exemple sur le plan
intellectuel, mais la séduction sexuée implique qu'il faut non seulement
subjuguer mais aussi éveiller l'intérêt sexuel.
Les gros sont spontanément considérés comme moins sexués que les minces.
Cela signifie qu'il leur faut adresser des signaux plus appuyés (et non pas de
baisser les bras !) : vêtements, maquillage, façon de marcher ou de tenir son
verre, intonations de la voix,....
L'amour
Il existe deux sortes d'amour dont l'équilibre est le garant d'un amour
satisfaisant et durable :