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Les protéines

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A quoi servent les protéines ?

Les protéines sont l'élément "bâtisseur" de nos cellules. Elles sont nécessaires au bon déroulement de l'ensemble des processus métaboliques. Notre peau, nos muscles, nos organes, nos hormones, nos enzymes, nos gènes (qui sont la base de notre patrimoine génétique) et tous nos tissus en règle générale sont construits à partir des protéines.

Du fait de leur rôle majeur, une alimentation carencée en protéines peut entraîner divers dysfonctionnements et maladies. L'alimentation nous apporte des protéines animales (viandes, poissons, œufs et laitages) et végétales (légumes secs, céréales et soja).

Les acides aminés

Les protéines sont de longues molécules composées d'un enchaînement de molécules élémentaires, les acides aminés. Ces derniers sont au nombre de vingt, parmi lesquels la moitié sont dits " essentiels ", car notre organisme ne peut les fabriquer lui-même. L'homme est, en quelque sorte, dépendant des acides aminés. C'est l'alimentation qui doit les apporter. La richesse en protéines (et la qualité de celles-ci) est très variable, en fonction des aliments qui les renferment. Si l'un des vingt acides aminés manque dans un aliment, cette déficience constitue un "facteur limitant" pour l'utilisation des autres acides.

Les acides aminés indispensables sont les suivants : histidine, leucine, isoleucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, valine. Le premier d'entre eux, l'histidine, n'est nécessaire que chez l'enfant. Ces acides aminés doivent non seulement être apportés de l'extérieur, mais nous devons en consommer une quantité déterminée de façon quasi-quotidienne, car ils ne peuvent pas être stockés par l'organisme. Par exemple, nous avons besoin de 4 milligrammes de tryptophane par kilo de poids et par jour. Mais, rassurez-vous, tous les acides aminés sont largement présents dans l'alimentation habituelle.

En règle générale, les protéines d'origine animale ont une bonne valeur biologique : aucun acide aminé ne manque. En revanche, les protéines végétales ont souvent un facteur limitant qui diminue leur valeur biologique. Par chance, ce facteur diffère en fonction des différentes catégories de végétaux, ce qui signifie que des associations de végétaux différents apportent, au total, à l'organisme un mélange de bonne valeur biologique.

Les protéines végétales

Elles sont surtout présentes dans les légumes secs et les légumineuses, mais aussi dans les céréales. Les légumes secs en renferment environ 20% ; néanmoins, leur tolérance digestive est mauvaise. Ils constituent toutefois la principale source de protéines, en association avec les céréales, qu'ils complètent dans certaines régions du monde (par exemple, en Amérique latine, où le haricot représente la source principale de protéines, comme au Mexique ou au Brésil).

Le soja est aussi particulièrement riche en protéines (35% du poids sec), et sa consommation, en Asie du Sud-Est, permet des apports protidiques suffisants, lorsqu'il est associé au riz. Il est aussi utilisé, après traitement industriel, pour la nourriture des animaux (les tourteaux de soja) et dans certaines préparations culinaires, car son prix de revient est moindre que celui de la viande.

Les protéines végétales ont souvent un facteur limitant, c'est à dire un acide aminé en faible quantité. D'où l'intérêt de faire certaines associations alimentaires pour obtenir une protéine de bonne valeur biologique.

Exemples d'associations :

lait + céréales "semoule au lait"
céréales + légumes secs "couscous"
céréales + fruits secs "taboulé"

Les protéines animales

Elles ont une meilleure valeur nutritionnelle, car elles sont facilement absorbées et riches en acides aminés essentiels. Elles représentent, actuellement, environ 70% de la consommation protéique en France.

Leur présence dans l'alimentation a augmenté, au détriment de celle des protéines d'origine végétale. Du point de vue strictement protéique, ce changement est excellent, mais la viande renferme des graisses d'un type particulier dont la consommation excessive est probablement responsable, en partie, de la formation des plaques d'artériosclérose.

Teneur protéinique de quelques aliments

(en % du poids)

Aliments d'origine végétale Protéines Aliments d'origine animale Protéines
graines de soja 35 % viande 20 %
biscotte 10 % poisson 20 %
pain blanc 72 % oeufs de 50 g 13 %
légumes frais 0,5 % à 4 % lait de vache 3,5 %
fromages 5 % à 30 %    

Equivalence énergétique des protéines : 1 g de protides = 4 kcal.

 

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