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Rubens, les 3 grâcesAchetée par Philippe II à la mort de Rubens, cette toile illustre un thème mythologique classique depuis la Renaissance, les trois Grâces, filles de Jupiter, symboles de la beauté. Rubens en renouvelle le genre à travers le traitement baroque des figures nues, à peine voilées, aux chairs opulentes. La couleur, plus fluide, prend une grande importance. Les variations d'intensité de la lumière accentuent la beauté plastique des corps et le contraste entre le paysage de l'arrière-plan, clair et lumineux, et le couvert ombragé du premier plan. Ce tableau (huile sur bois, 221×181 cm, musée du Prado, Madrid) s’inscrit dans la toute dernière partie de la carrière (fort active) du peintre. Cette grande figure de la peinture baroque se détourne en effet dans les dernières années de sa vie de l’inspiration religieuse qui a été la sienne pour privilégier les thèmes mythologiques. Il trouve dans la danse des Grâces le prétexte à des jeux de courbes d’une grande souplesse, qui font écho aux méandres des draperies et du voile, aux complications des coiffures, à la guirlande de fleurs et au ruissellement de l’eau (sur la droite de la composition). Le peintre affirme une fois de plus ici son goût pour le traitement pictural des formes féminines pleines. Sur la gauche, il représente sa seconde épouse, Hélène Fourment, qui a déjà posé pour un nombre important de toiles très attachantes, témoignant de la douceur et de l’harmonie de la vie familiale du peintre (Portrait d’Hélène Fourment et de deux de ses enfants, 1635-1638, Louvre, Paris). Les Trois Grâces, qui révèle un sens aigu du rythme et de la composition, déborde de sensualité et de vitalité. Ces sentiments sont servis par la représentation de formes opulentes et de carnations transparentes et nacrées qui reflètent, grâce à de chatoyants jeux de lumière, la vision panthéiste de l’artiste et sa maîtrise exceptionnelle de la touche. Heinz Guth, les 3 grâces, Miss Flora
Janet Rotenberg, Ladies in WadingJanet Rotenberg est une artiste canadienne qui vit en Angleterre. Elle a fait des études supérieures et travaille comme artiste professionnelle depuis plus de 18 ans. Elle a été grosse pendant très longtemps et a donc été la cible de la phobie ambiante contre les gros. C'est ce qui a inspiré sa peinture et l'a conduite à la création d'œuvres consacrées à la vie des gros. Cette scène dépeint des femmes rondes en paix avec elles-même, jouissant d'un bain dans la piscine d'un motel. Elles sont en vacances et inconnues, ce qui leur permet de s'amuser et de se reposer sans complexe. La fille mince de l'affiche a été reléguée au second plan pour rappeler le besoin d'acceptation de soi. |
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