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PrésentationL'absorption des sucres et des acides aminés a lieu essentiellement au niveau de l'intestin grêle. Elle implique des mécanismes de transport couplant l'entrée des composés à celle du Na+. Pour certains composés, comme le fructose, l'absorption pourrait cependant s'effectuer par diffusion.
Les sucres et les acides aminés déversés dans le sang sont utilisés par les différents types cellulaires à différentes fins. Dans le foie, le glucose participe à la synthèse de glycogène qui devient ainsi une importante réserve énergétique pour les autres cellules de l'organisme. Le foie élabore également la plupart des protéines plasmatiques à partir des acides aminés absorbés. Ces protéines sont importantes dans différents processus, notamment :
Régulation de la glycémieMécanismes hyperglycémiantsNotre organisme dispose de deux voies métaboliques permettant de faire augmenter la concentration de glucose dans le sang (glycémie) : la glycogénolyse qui utilise les réserves de glycogène du foie et des muscles et la néoglucogénèse qui transforme les acides aminés provenant du catabolisme des protéines pour synthétiser du glucose. La diminution de la glycémie (hypoglycémie : < 4 mM) induit des mécanismes neuroendocriniens produisant des molécules informationnelles (hormones) : adrénaline et/ou glucagon. Ces deux hormones agissent en augmentant le taux intracellulaire d'AMPc (second messager). Le jeûne prolongé (10 heures) provoque aussi la sécrétion de cortisol, hormone stéroïde agissant au niveau de la transcription des gènes. Le glucagon sécrété progressivement au cours du jeûne, agit surtout au niveau du foie pour activer la glycogénolyse (glycogène hépatique) puis la néoglucogenèse à partir des acides aminés catabolisés dans le foie. L'adrénaline, sécrétée rapidement au cours de l’effort ou du stress, agit surtout au niveau du muscle pour activer la voie anaérobie-alactique (créatine-phosphate), puis la glycogénolyse (glycogène musculaire). L’adrénaline agit aussi sur le tissu adipeux pour activer l’hydrolyse des graisses de réserve (lipolyse périphérique) en acides gras circulants, qui seront captés par les cellules (muscles) pour alimenter le métabolisme énergétique et épargner le glucose. Le cortisol, produit lors du jeûne prolongé, induit les enzymes permettant le catabolisme des protéines des muscles (protéases intracellulaires), la transamination des acides aminés et les enzymes propres de la néoglucogenèse. Mécanismes hypoglycémiantsNotre organisme dispose d'une métabolique permettant de faire diminuer la concentration de glucose dans le sang (glycémie) : la glycolyse qui utilise le glucose circulant pour produire de la chaleur (thermogenèse) ou de l’énergie au cours de l’effort (oxydations phosphorylantes). L’augmentation de la glycémie (hyperglycémie : > 6 mM) induit un mécanisme endocrinien produisant une molécule informationnelle (hormone) : l'insuline. Cette hormone agit en diminuant le taux intracellulaire d’AMPc (second messager). Les repas s’accompagnent de la digestion des hydrates de Carbone qui sont absorbés sous forme de glucose libre dans le sang. L’insuline, sécrétée après les repas (période post-prandiale), agit :
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